L’ensemble scolaire Saint Rémi est un établissement privé, sous contrat avec l’Etat, implanté au centre de la ville de Roubaix, une ville de cent mille habitants, proche de la frontière belge, à la limite de la zone wallonne et de la zone flamande.
Ville contrastée qui fait cohabiter l’ancien et le moderne, Roubaix est une ville de culture cosmopolite avec vingt-six nationalités représentées. Parmi les Roubaisiens étrangers ou français nés de parents étrangers, la moitié est issue du Maghreb – des Kabyles pour la plupart – attirée dans les années 1960 par les propositions d’emploi; se référant à l’assimilation de la nombreuse population d’origine flamande, puis polonaise, italienne et portugaise, au XIXème, XXème et au début du XXIème siècle, la municipalité espère une nouvelle fois réussir à intégrer cette population grâce en particulier au dynamisme de sa vie associative.
Plus d’un siècle d’histoire…
En 1845, fondation de Notre Dame des Victoires rue du Collège dans un local qui jusque là avait été utilisé comme filature. L’enseignement classique où l’on étudiait le latin et où on dispensait l’enseignement dans les classes qu’on appelle maintenant « terminales » était assuré par le collège Notre Dame des Victoires, et l’enseignement « moderne » par l’institution « Saint Louis ».
En 1964 fut mis en route le processus de fusion avec l’institution Saint Louis pour devenir Jean XXIII. Cette fusion a été une réponse technique à un problème d’orientation scolaire, une recherche du bien des élèves.
En 1909 s’ouvrait à côté de l’école Saint Louis, rue Jean Baptiste Glorieux, sous impulsion des industriels roubaisiens, l’école Jacquard avec une section tissage. Au début de la grande guerre en 1914, l’école doit fermer ses portes et c’est en 1916 qu’elle recommencera à fonctionner avec en plus du tissage, la mécanique et le commerce. Puis viennent la menuiserie (1921) et l’électricité (1951).
En 1919, forte de son succès l’école installe ses locaux rue de la Paix et prend le nom d’Institut Professionnel Roubaisien (IPR).
Dès 1992, le lycée Jean XXIII et l’IPR ont opéré un rapprochement pour les classes de seconde générale et technologique.
En 1995, l’IPR et Jean XXIII, Saint Martin et le lycée Gilbert Cesbron créent la FRESCC (Fédération Roubaisienne des Etablissements de Second Cycle Catholiques), rebaptisée aujourd’hui FRESC (Fédération Roubaisienne de l’Enseignement Secondaire Catholique) . Cette même année, l’IPR et Jean XXIII créent l’Ensemble Scolaire Saint Rémi. Puis, en 2000, se fait la fusion sous le même organisme de gestion de l’enseignement catholique : l’OGEC Saint Rémi – Léonard de Vinci.
Voisins pendant un siècle, le lycée Privé Saint Rémi et le lycée Professionnel Léonard de Vinci (ex IPR) ont mis en commun leurs potentiels pédagogiques et matériels afin d’offrir à chaque élève le cadre et les équipements nécessaires à la réalisation de son projet et de ses ambitions :
- former les jeunes professionnels consciencieux et actifs
- leur inculquer la faculté d’adaptation que procure une solide formation générale, technologique et/ou professionnelle
- leur faire acquérir les qualités humaines indispensables à la vie en société.
Depuis 2013, les lycées Saint Rémi et Léonard de Vinci sont regroupés avec les lycées Saint François d’Assise et Saint Martin au sein de la Fédération Roubaisienne de l’Enseignement Secondaire Catholique (FRESC).
Quelques belles et grandes pages reprises dans ce livret.